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Débrayage largement suivi au sein des médecins privés

Débrayage largement suivi au sein des médecins privés 

Les syndicats représentatifs des médecins du secteur privé ont décrété jeudi une grève nationale et menacent de la poursuivre si le ministère de la Santé ne donne pas suite revendications.

Il s’agit selon un communiqué d’une une grève nationale pour dénoncer le montant de leurs cotisations à l’Assurance maladie obligatoire (AMO) pour les travailleurs indépendants.

Contacté à ce sujet, le Dr. Badreddine Dassouli, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL), a indiqué que «La grève nationale des médecins et cliniques privées a connu un taux de participation de 80% au niveau national et dans toutes les villes. Dans certaines villes, ce pourcentage variait entre 90 et 100%»

Et d’ajouter: Cinq organisations syndicales, à savoir le Collège syndical national des médecins spécialistes du secteur privé, le Syndicat national de la médecine générale du secteur privé, le Syndicat des médecins du secteur privé, l’Association nationale des cliniques privées et la Fédération nationale des dentistes et chirurgiens dentistes du secteur privé, avaient appelé à l’organisation de cette grève pour pousser le gouvernement à satisfaire leurs doléances.

Cependant, précise le communiqué, cette «protestation concernant les cotisations au financement de l’assurance maladie n’a pas empêché de prendre en charge les cas urgents, qui ont été dirigés vers un certain nombre de cliniques privées »

Détaillant leurs revendications, les blouses blanches réclament que le gouvernement révise les montants de leurs cotisations à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), qu’ils jugent élevés par rapport à d’autres professions. D’après le décret 2.21.290 sur l’élargissement de la couverture sociale aux travailleurs indépendants, en vigueur depuis le 1er décembre 2021, les revenus forfaitaires sur la base desquels les cotisations à l’AMO et au régime de retraite sont calculés doivent représenter quatre fois la valeur du SMIG pour les médecins généralistes, 5,5 fois pour les spécialistes et trois pour les pharmaciens.

Des montants jugés exorbitants par ces médecins. «Sur 12.000 médecins du secteur privé, à peine 2.000 à 3.000 ont la possibilité de payer ces montants. Les autres ne seront pas solvables, ce qui entraînera un déficit au niveau de la caisse», avait conclu le Dr. Dassouli.

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Mohamed LOKHNATI

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