Dans un monde où la transformation digitale est en plein essor, la régulation de l’énergie, la gestion des bâtiments, le confort des utilisateurs et l’amélioration de la qualité de vie, s’imposent et deviennent une nécessité.
Créer des bâtiments connectés et intelligents c’est repenser notre façon de vivre, indique Mouad Lokhnati, architecte. Une fois la transformation digitale définie comme un élément essentiel de nos vies d’aujourd’hui et de demain, nous serons capables d’évoluer pour mieux vivre, travailler et coopérer ensemble tous les jours, dans des lieux modulaires et connectés.
Nous devons vivre différemment. Nos logements seront automatiquement, naturellement et intelligemment adaptés à notre façon de vivre et à nos habitudes, devait-il préciser
Et de poursuivre: Le bâtiment numérique est en vogue ; ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins. Ce type d’architecture émane désormais des notions liées à la temporalité, au désir, à l’ambiguïté, à l’érotisme et à l’imprévue. Cette architecture spectacle qui obéit aux lois d’un marketing urbain ne se définie plus par ses formes spatiales et matérielles, mais elle produit surtout des ambiances où la couleur, la lumière, la température, l’acoustique, la ventilation favorisent l’émersion de l’occupant dans un univers de sensations, a t-il relevé.
La révolution Tic, cette technologie de l’information et la communication va pouvoir casser cette immuabilité et cette lenteur de changement et avoir un nouveau type de construction qui va rehausser la qualité de vie quotidienne qui est le concept des smart buildings.
Dans un projet architectural il y a différents acteurs qui interviennent tout au long du processus de construction. En premier lieu, le maitre d’ouvrage qui intervient et fait appel à un maitre d’œuvre qui est le chef d’orchestre, le géotechnicien, le bureau de contrôle, les coordinateur SPS et l’intervenant finale qui joue un rôle important qui est l’ingénieur en génie informatique. L’ingénieur dans ce cas répond au besoin du maitre d’ouvrage pour réaliser les dispositifs nécessaires de la maison intelligente désirée, souligne Mouad Lokhnati
Le type de l’Infrastructure ne cause pas de grands problèmes. Les techniques, on en trouve partout. Le Maroc est un pays riche par sa jeunesse assez compétente en domaine de l’informatique et du numérique.
En outre, le smart building ne demande pas une grande infrastructure, mais il est indéniable qu’il faut de la vraie compétence en domaine de l’informatique et d’avoir une bonne intercommunication entre cette maison intelligente et l’infrastructure environnementale et urbaine, mentionna t-il.
Des cas concrets au Maroc, il y’en a beaucoup. Ce type de construction commence à devenir très demandé. De grands projets ont opté pour ce nouveau concept comme l’éclairage de l’aéroport Mohammed V, palais du Roi Salman à Tanger, hôtel Bahia, parc Hayatt Marrakech…
Cette révolution technologique, soutenue par internet, smartphone et divers assistants numériques que manipule la plupart des individus sont présents aujourd’hui et deviendront demain des vecteurs essentiels de communication, de socialisation et d’innovation.’’, devait-il conclure
