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El Jadida: Les universités du pôle régional en conclave pour la mise en oeuvre du Bachelor

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    Les universités du Pôle régional en conclave pour la mise en oeuvre du Bachelor
    Mohamed LOKHNATI

L’enseignement supérieur a vécu dernièrement des moments forts a l’occasion d’une rencontre organisée par les universités du pôle Casablanca-Setta-El Jadida en partenariat avec le ministère de tutelle et dédiée à la réforme pédagogique, cycle Bachelor

Les présidents des universités Chouaïb Doukkali d’El Jadida, Hassan II de Casablanca, et Hassan 1er de Settat se sont réunis, mercredi, lors d’une rencontre régionale à El Jadida, autour de la réforme pédagogique pour la mise en oeuvre du bachelor qui sera adopté à partir de la prochaine année universitaire.

Des enseignants ont présenté, à cette occasion, une série de formations proposées par les 3 universités, conformément aux Hautes orientations royales, au plan stratégique de réforme, aux rapports du conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, à la loi cadre 17-51 et aux réunions des commissions aux niveaux national, régional et local visant l’adaptation des formations universitaires aux besoins du marché du travail et la facilitation d’intégration des lauréats dans la vie active.

Intervenant à cette occasion, le président de l’université Chouaïb Doukkali, Yahya Boughaleb, a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans une série de rencontres régionales organisées par des pôles universitaires, en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour débattre de la mise en oeuvre progressive du régime du bachelor à partir de l’année universitaire 2021.

Pour ce faire, a-t-il dit, il s’avère nécessaire d’adopter une approche participative pour la mise en place d’un nouveau modèle de formation universitaire, sous forme d’une nouvelle architecture pédagogique visant l’amélioration des cycles de formation, en accordant un intérêt particulier aux langues, à la culture générale et aux nouvelles technologies.

Dans le même ordre d’idées, la présidente de l’université Hassan 1er, Khadija Safi, a souligné que la réforme de l’enseignement universitaire requiert la mise en place d’un nouveau régime pédagogique répondant aux besoins du développement local.

L’université Hassan 1er de Settat, a-t-elle dit, a adhéré depuis le début de l’année en cours à l’opération de réforme pédagogique et au passage au régime du bachelor, au terme de plusieurs réunions de coordination avec les directeurs et les doyens au niveau de la présidence de l’université et d’autres réunions de concertations avec les chefs de départements.

Pour sa part, le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sik, Abdelkader Gongay, a présenté une panoplie de propositions sur le bachelor, en prenant en considération le marché de l’emploi et les nouveaux métiers qui ouvrent la voie aux lauréats dans le cadre des mutations que connait le Maroc et des orientations générales du pays dans différents secteurs.

Il a présenté, à cette occasion, des modèles de formation, dont le cycle de l’histoire et de la civilisation, le cycle de la philosophie, le cycle des études islamiques, le cycle de la géographie, le cycle des études arabes, outre des cycles des études anglaises, des arts et de l’information, entre autres.

Il a fait savoir que ces cycles offrent d’importantes opportunités d’emploi, notamment dans les secteurs du tourisme culturel, de l’éducation et de la formation, de l’information et de la communication, de l’édition, du notariat, de l’enseignement, de l’interprétariat, de l’entrepreneuriat et du journalisme.

Pour sa part, le doyen de la faculté des sciences juridiques et économiques d’El Jadida, Rachid Hilal, a expliqué les raisons d’adoption du régime du bachelor, citant notamment le taux de décrochage qui atteint 47,2 pc au niveau des universités et l’incapacité d’obtention de diplômes à la faculté des lettres et des sciences humaines (50,2 pc), à la faculté des sciences juridiques et économiques (46,8 pc) et à la faculté des sciences et techniques (34 pc).

Parmi les objectifs escomptés, figurent notamment l’amélioration du taux d’emploi, le développement de l’esprit de compétitivité, le renforcement des capacités digitales, la lutte contre le décrochage universitaire et l’ouverture sur les modèles étrangers.

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Mohamed LOKHNATI

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